Sucres, mes indispensables dans mon placard sans sucre de canne

Remplacer les sucres (de canne, de fructose) par des alternatives à index glycémique bas (IG BAS)

Depuis l’âge de 6/7 ans, j’évite les bonbons, petits gâteaux et pâtisseries en tout genre. Quand je mange du sucre, quelques heures après, je tombe dans les pommes ! Je perdais connaissance au moins une fois par an, dans des endroits aussi communs et insolites qu’une église, un cours de danse ou de piano, le Forum des Halles à Paris, dans le TGV ou lors de l’épreuve du BAC d’anglais (est-ce que le sucre ?? pas certain pour cette dernière expérience). Le médecin avait conseillé à mes parents de manger salé. Tranche de jambon blanc au petit-déjeuner (après avoir testé les œufs, le steak, le blanc de poulet qui ne passait pas sur la durée), quiche lorraine en dessert ou rouleau de printemps pour le 4 heures. Les quelques gâteaux que je mangeais étaient les gâteaux de ma grand-mère (ce n’était pas tous les jours non plus !) : au chocolat, aux pommes, les Montécaos, la Mona. Sinon, j’étais fan de chocolat. D’ailleurs, mes bonbons préférés quand j’étais petite : les nounours en chocolat (avec de la guimauve à l’intérieur), les sucettes en chocolat et les carambar (ceux au caramel ! les originaux quoi !). En grandissant, j’ai appris à connaître les michoko en cours de philo. Mon prof pour chaque bonne réponse nous envoyait un michoko. Top !

Bon, revenons au sucre. J’ai toujours su que le sucre et moi cela faisait 2 voire 10, car j’ai des boutons sur le visage dès que j’en mange. Pour dire que le sucre caché dans les restaurants, plats préparés ou tranche de jambon ou de saucisson à l’apéro, je le sais dans l’heure qui suit ! Puis, j’ai un petit cousin à qui les médecins ont diagnostiqué un hyper-insulinisme (moi, j’ai attendu d’être enceinte de ma première puce pour être aussi diagnostiquer dans ce sens). Le résultat était le même que pour moi : perte de connaissance. Sauf qu’à quelques semaines de votre vie, vous n’annoncez pas à vos parents : « je sens que je vais m’évanouir » avant de vous coucher par terre, peu importe le par terre d’ailleurs ! Et puis, mon cas n’était pas si désespéré. Je gérais à peu près la situation avec un régime adapté, en limitant le sucre rapide. Mon petit cousin, quant à lui, prend encore des médicaments pour réguler tout ça. Sa maman cuisinait avec du fructose, un sucre de fruits, qui permettait d’être moins dans le rouge quand l’index glycémique piquait du nez en dessous du taux normal dans le sang ! Je l’ai utilisé pendant des années aussi, tout en ne mangeant pas trop sucré (que je croyais). Car, dans le jambon blanc du matin, il y avait du sucre. Dans le saucisson de l’apéro, il y avait du sucre. Tout ça pour conserver la couleur aux produits. D’ailleurs, pourquoi appelle-t-on le jambon blanc alors qu’il est rose (un peu fluo parfois !). Le jambon blanc sans conservateur et sans additif (naturel) devient légèrement gris avec le temps. Et c’est trop bon le goût (pas comme ces plastiques achetés sous cellophane qui se conservent 3 semaines même le paquet ouvert !).

Mes alternatives au sucre, mes indispensables dans mon placard.

Petite définition. Le mot « sucre » est défini par le produit obtenu en sucrerie et en raffinage à partir de plantes sucrières : la betterave et la canne à sucre. Plus le sucre est raffiné (c’est-à-dire blanc) moins il n’a de valeur nutritionnelle (par exemple, un sucre complet aura 38 mg pour 100 g de vitamine C, un sucre roux ou un sucre blanc n’en auront pas). A consommer un peu de sucre, autant prendre le sucre complet et bannir le sucre blanc. Mais là encore, attention au sucre caché que l’on trouve dans les plats préparés, les salaisons et dans les boissons de nos ados ou dans certains vins et alcools.

Mon sucre de fleur de coco au doux goût de caramel

Le sucre de fleur de coco

Ce sucre d’origine Indonésienne provient de la sève de la fleur de noix de coco que l’on a réduite par le biais de la chaleur. Malgré cela, ses intérêts nutritionnels sont :

  • Des fibres
  • Du magnésium
  • Du phosphore
  • Du potassium
  • Et son index glycémique (le fameux IG) est de 35 (le sucre a un IG de 100)

Il a un léger goût de caramel et se prête bien en pâtisserie (à part pour une crème anglaise, qui lui confèrera une couleur caramel au lieu d’une belle couleur jaune pâle !).

Pratiquement tous mes desserts sont avec du sucre de fleur de coco comme mon flan pâtissier aux pruneaux, le riz au lait, mon gâteau à la confiture de châtaigne aux noisettes et caramel, le clafoutis aux pêches et au basilic ou celui à la cerise, version camping….

Conseil : C’est le sucre que j’utilise le plus. Je dois consommer à peine 500 g par mois. Il y a des moments où j’en achète 2 paquets de 500 g (pendant les fêtes de fin d’année) et à d’autres moments, où je n’en achète plus.

Sirop d’Agave, mon sucre pour mes desserts chocolatés (fondant et tablette de chocolat)

Le Sirop d’Agave

Bien qu’on le trouve en poudre dans certains magasins bio, je continue à le consommer dans sa version liquide. C’est la sève d’agave tequilana qui est filtrée et concentrée à basse température. Il provient essentiellement du Mexique.

Le sirop d’Agave possède un peu de fer, calcium, potassium, magnésium et silice. Il a un sacré atout : son index glycémique est de 15 (pour ceux qui font un régime dit à IGBas).

Il est onctueux en bouche et perd de ses qualités nutritionnelles lors de la cuisson. Je l’utilise pour réaliser mes chocolats de Noël ou le gâteau au chocolat glacé. J’avoue l’utiliser aussi dans ma recette des fondants au chocolat (qui est réservé aux abonné(e)s de la newsletter). La cuisson est de 7 minutes et le cœur coulant préserve encore les nutriments de ce sirop d’Agave.

Conseil : le Sirop d’Agave se trouve en magasin bio comme en grande distribution. De mon côté, je dois acheter un pot de 750 g tous les 2 à 3 mois.

Le Xylitol, nom barbare pour ce sucre naturel d’écorce de bouleau, produit en Finlande

Le Xylitol ou sucre de bouleau

Un nom barbare pour parler du sucre de bouleau, provenant de l’écorce des bouleaux Finlandais (j’insiste !). « Xylo » signifie « bois » en Grec. Utilisé principalement en Europe du Nord, ce sucre est très prisé par les marques de chewing-gums pour ses effets bénéfiques sur l’hygiène dentaire : selon des études, il régulerait le pH, empêcherait les bactéries de la bouche de fermenter, préviendrait la formation de la plaque dentaire et aurait un effet alcalinisant. Le docteur David Servan- Schreiber le conseille dans son livre « les réflexes anti-cancer dans son quotidien ». Son IG est de 8. Il peut être recommandé en cas de diabète.

J’avoue aimer son petit goût frais en bouche. Je réalise du lemon curd qui me sert de base pour un gâteau roulé à la crème de citron, une tarte au citron ou tout simplement, une verrine de crème au lemon curd. Mmm, juste magnifique.

Conseil : Attention de ne pas acheter du xylitol d’origine synthétique (E967) ou fabriqué à partir de maïs (le producteur principal est la Chine, sans garanti de traçabilité en ce qui concerne les OGM). Seuls les finlandais sont producteurs de xylitol naturel. Lorsque j’étais sur Lyon, je profitais des salons bio pour faire le plein de Xylitol auprès de Flore Alpes. J’en achète 1 kilo par an.

Le miel, douceur aux saveurs infinies produits par les abeilles

Le miel, produit des abeilles

A la maison, on est fan de miel. Mon amoureux sucre son café du matin avec une cuillère de miel. Je privilégie la piste des producteurs locaux et bio (bien que les abeilles butinent là où elles veulent). Dernièrement, je discutais avec un producteur local qui m’expliquait qu’il ne déplaçait pas ses ruches comme le font de nombreux producteurs (avoir un miel de lavande au nord de Valence, cela commence à être compliqué). La raison à ce refus de nomadisme pour ses abeilles : elles stressent. Et une abeille stressée perd de son efficacité et sa santé. Elle est plus sujette aux maladies. En confinant ses abeilles sur un territoire donné, il leur permet d’être en meilleure santé. Et le goût du miel …. Je ne vous raconte pas. C’est cro bon, ma petite Maman !!

Quelques infos sur le miel : chaque miel va avoir des compositions différentes en fructose et en glucose, en sels minéraux (les miels foncés sont globalement plus riches quantitativement que les miels clairs), des enzymes (comme les amylases, les invertases ou oxydases qui facilitent la digestion et sont à l’origine de certaines vertus du miel) ou des facteurs antibiotiques naturels. Son IG peut osciller entre 50 (un miel de tilleul par exemple) à 88 (un miel de forêt).

ATTENTION ! On peut être allergique au miel et aux produits de la ruche. Les personnes allergiques au pollen ne devraient pas consommer de miel et des produits de la ruche.

Conseil : un pot par mois ! Enfin, c’est mon amoureux qui en consomme le plus. Quand arrive Noël, je réalise des nougats noirs aux amandes, noisettes ou noix (le nougat noir fait partie des mendiants du fameux gros souper de la Provence).

2 Réponses A "Sucres, mes indispensables dans mon placard sans sucre de canne"

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    Baudoux 9 janvier 2019 (7 h 27 min)

    Bonjour votre avis sur le sirop d’erable

    • comment-avatar
      Arielle Ucheda 9 janvier 2019 (14 h 16 min)

      Bonjour Thérèse. J’avoue que j’ai un faible pour le sirop d’érable. J’adore son goût et sa texture. Au niveau index glycémique, il est à 65, donc pour moi, plutôt élevé. Et le fait que je ne vive pas dans son pays d’origine, le Canada, en fait un produit de luxe. Mais, il m’arrive, à l’occasion de cuisiner avec. Je me rappellerai toujours d’un canard laqué au fondant d’érable. Une merveille. Je vous mets le lien de la recette ici –> https://lc.cx/mRiP

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