Bienvenue sur Ma Cuisine a du Sens, cuisine sans gluten, sans lactose et sans sucre de canne
J’ai toujours adoré cuisiner. Je tiens cela de mes grands-mères !
Après le choc, une remise en question…
En 2009, suite à la liquidation de mon entreprise, suivi d’un divorce, j’ai fait un burn out. Je n’avais plus d’énergie. J’ai dû perdre 5 kilos en quelques mois – sur un gabarit de 48 kilos pour 1m65, vous imaginez ! J’étais littéralement épuisée tant physiquement que moralement. Monter un étage à pied me mettait en hyperventilation, alors courir après un bus que l’on essaie d’attraper pour éviter d’être en retard à un rendez-vous pour un nouveau job, je ne vous explique même pas. Sans parler de ses absences de quelques secondes où je me retrouvais dans une situation qu’il me semblait ne pas avoir provoquée. Et ces nuits hachées, entrecoupées de douleurs cinglantes dans le ventre. Je digérais mes repas dans la douleur. Je ne digérais pas mes émotions et les situations que je venais de vivre !
Mon ventre, Lui. Il enflait comme une baudruche dès que je mangeais. A la fin de la journée, je me retrouvais comme enceinte de quelques mois (bien 7 mois pour moi – par expérience). Mon ventre : il criait, protestait, enflait, se tordait, faisait des siennes. Moi, je ne comprenais pas. Juste de la douleur. Alors, à un moment, s’en est trop. Trop douleur, trop à fleur de peau, trop de chagrin, trop de peurs… On coupe tout… Plus de douleur, plus de chagrin, plus d’émotion. Burn out.
Des alternatives pour soigner mon burn out : l’alimentation saine et gourmande
Un peu tête de mule quand même, je ne voulais pas prendre de médicaments, alors je me suis mise en quête de solutions plus douces et plus respectueuses pour moi. Lors d’une conférence et avant d’être en burn out complet, j’avais rencontré une professionnelle de santé qui utilisait l’alimentation pour soigner le stress. Lui exposant ma problématique (perte d’énergie, santé de plus en plus fragile, douleurs lors de la digestion), elle m’a tout de suite rassurée qu’il était possible de retrouver de l’énergie et ma santé en changeant d’alimentation.
Waou ! Génial. Se soigner en mangeant de bonnes choses. Moi qui suis fan de cuisine et de bons petits plats, c’était MA solution. Je décide de sauter le pas malgré le coût pour réaliser les examens nécessaires. Et le verdict est tombé, un vendredi soir de la fin août 2009. Intolérances alimentaires à plus de 50 aliments dès plus courants comme le blé (dont le fameux gluten), le lactose (sucre du lait) et la caséine (protéine du lait), autant dire tous les produits laitiers, les pommes de terre, la tomate, l’olive (et l’huile d’olive), l’aubergine, les fraises, pommes, bananes, abricots, le soja, le maïs (tous les produits ou presque sans gluten vendus dans le commerce sont à base de maïs ou de fécule de pomme de terre), le thé, les champignons, les amandes, noix, et bien d’autres encore.
A la suite de la longue liste d’aliments « interdits », je me suis sentie abasourdie, sonnée, désespérée
Je me souviens encore du sentiment que j’ai ressenti à la lecture de cette longue liste d’interdits : abasourdie, sonnée, désespérée. Et une question revenait sans cesse dans ma tête alors que la thérapeute continuait à m’expliquer les changements alimentaires que je devais effectuer : « mais qu’est-ce que je vais pouvoir bien manger, maintenant ? » Tous les aliments que l’on trouve dans le commerce, au restau, chez les amis, je n’ai plus le droit de les manger si je veux retrouver ma santé !! Oh, j’étais dans un désespoir total, en plus du fait que ma santé me lâchait !
Pourtant, une petite voix intérieure me lançait : « Arielle, c’est un super défi. Revisiter tous tes petits plats familiaux sans gluten, sans lactose, sans sucre. Toi qui aime cuisiner. C’est chouette, non ? » Mouai. Mais du bon pain de campagne avec un peu de beurre dessus, c’est chouette aussi.
Et que dire du regard des autres : la famille d’abord. Je me souviendrais toujours de la remarque du papa des filles : « tu te fais à manger ce que tu veux, mais tu ne nous sers pas tes trucs… » Le NOUS étaient pour lui et nos 2 filles. Les trucs, c’était des pâtes et des crêpes sans gluten et sans lactose. Et bien, en plus d’une santé fragile, d’une énergie aux abonnés absents, il aurait fallu que je fasse à manger à la carte ? NOOOOOON. Et puis, il y a eu le regard et les commentaires des autres, dans mon job. Cela avait le don de m’horripiler. « Mais tu ne peux rien manger, alors ? ». Savez-vous que la nature nous a donné autres choses que des hamburgers, pizza et gratin de pâtes ? Grrrr
Pendant tout ce temps, je me suis accrochée (c’est mon côté tête de mule). J’ai laissé mon imagination et ma créativité me guider. Quelques infos glanées çà et là sur le web, dans des livres de cuisine sans gluten (mais où je devais à chaque fois remplacer le maïs, la pomme de terre ou un autre aliment – vive les intolérances croisées !) m’ont aussi aidé à faire à manger de bons petits plats pour TOUTE la famille.
L’émission qui m’a boosté pour construire quelque chose pour aider les autres
Et puis un jour, je suis tombée sur une émission de télévision qui parlait des allergies de tout ordre : acariens, alimentaires, pollen… C’est devant Capital sur M6 que j’ai décidé, qu’un jour, je ferais quelque chose pour une meilleure prise en compte des intolérances alimentaires. C’était inacceptable de proposer ce genre de chose. Et c’était quoi cette chose ? Une française allergique aux acariens et intolérante au gluten et au lactose était partie en vacances dans un hôtel autrichien, qui justement, proposait des services pour les personnes allergiques et intolérantes. Génial ! On était en 2009. C’est vraiment chouette. Mais là où j’ai sauté littéralement de mon canapé en m’insurgeant, ce fût lors de la scène au restaurant. Alors que le serveur arrivait, en grande pompe (assiette sur un plateau d’argent recouvert d’une cloche), notre damoiselle était ravie, car elle allait ENFIN pouvoir se régaler à l’extérieur de chez elle, sans se préoccuper de ses intolérances. En cuisine, on avait pris en compte les aliments interdits pour elle. Et telle ne fut pas ma surprise lorsque le serveur découvrit la cloche et présenta le plat à son hôte : viande blanche bouillie avec ses brocolis sautés à l’eau. Ah, NOOOOOON. On ne peut pas se régaler avec ça. Pas possible. Ou alors, on n’a plus de goût. On a un rhume ou un truc comme ça. Et j’ai vraiment sauté de mon canapé !
Et puis, le temps a fait son œuvre.
Tranquillement (trop tranquillement pour moi parfois, alors j’apprends aussi la patience au contact de la nature ). J’ai été agréablement surprise des résultats. Je ne mangeais plus de gluten et mon ventre se sentait beaucoup plus léger ! Au fil du temps, je retrouvais de l’énergie. Ma santé s’améliorait de jour en jour. Je découvrais de nouvelles saveurs. Ma créativité et mon imagination étaient au service de ma gourmandise. Mes papilles et celle de ma famille étaient ravies.
Au début de ma pratique culinaire sans gluten sans lactose, je testais tout ce que je trouvais dans les rayons des magasins Bio. Que de temps et d’argent perdus !! Depuis, j’ai changé ma façon de cuisiner, plus simple, plus généreuse et tout aussi gourmande. Je trouve autant mon inspiration dans les cuisines du monde que dans les recettes de nos grands-mères ou dans la cuisine végan. Tantôt inspirée par l’Asie, par mes racines espagnoles, par les petits trésors nichés au cœur des régions de France ou par les préceptes d’une cuisine saine et de santé (un an de naturopathie, ça laisse quelques traces), j’aime que mes papilles voyagent avec plaisir et gourmandise (avant que mon doux rêve ne se réalise et m’amène à voyager, goûter et partager les saveurs des 4 coins du monde, sans gluten, sans lactose et sans sucre de canne, bien sûr !).
Mars 2013, je crée mon blog : Ma Cuisine a du sens !
En 2013, j’ai voulu partager mes découvertes culinaires sans gluten, sans lactose et sans sucre de canne. Alors, j’ai créé un blog : Ma Cuisine a du sens.
Se nourrir est pour moi synonyme de plaisir, de convivialité, de vitalité et de santé. C’est aussi un moment de partage et d’amour. Et ce n’est pas parce qu’on ne peut pas manger comme tout le monde (enfin, comme la mode, les diktats et industries agro-alimentaires nous forcent à croire au travers de spots publicitaires partout où nos yeux se posent !) que nos repas doivent être insipides, sans saveur et sans gourmandise.
SANS, ne veut pas dire : oublier les bons petits plats, le pain, les quiches, tartes, gâteaux, crèmes et autres douceurs !!
SANS, ne veut pas dire une cuisine triste et sans goût !! « Mais qu’est-ce que tu manges alors ? Il ne te reste plus rien une fois enlever pâtes, pain, gâteaux, fromages ». C’est la remarque qui me fait en général sortir de mes gonds.
SANS, ne veut pas dire qu’on bannit de nos placards farines, matières grasses et sucre.
Car, finalement, ouvrez les yeux, regardez autour de vous… la vie nous offre une diversité de produits, de goût et de saveurs qui permettent de cuisiner de façon gourmande, généreuse et inventive. J’utilise de plus en plus des produits dits basiques comme des fruits et légumes de saison, des produits régionaux (comme les légumineuses ou les algues de Bretagne). J’ai appris à les utiliser pour remplacer des produits que je ne peux pas manger comme le lait, la crème, le beurre, le gluten ou les œufs (pour ma grande puce). Faire des sablés bretons avec du potimarron ou une crème anglaise avec de la butternut. Qui l’aurait cru ? Et pourtant…
De découvertes en découvertes, que notre Terre est magnifique !
Au travers de Ma cuisine a du sens, je vous invite à partir en voyage. C’est un voyage culinaire hors du commun, hors de la norme que l’on s’applique tous les jours à nous faire croire. J’ai mis du temps pour avoir une vision saine et gourmande de mon alimentation. C’est un chemin. Un changement de point de vue. Un changement de priorités. J’ai toujours eu des jobs très prenants avec 2 enfants à m’occuper, maintenant ado pour la plus petite et jeune adulte pour la plus grande. Ma priorité, même quand elles étaient petites étaient de leur préparer des bons petits pots, que je cuisinais moi-même le samedi matin !
Un pas après l’autre, je construis mon chemin…
Changer sa façon de se nourrir, comme je l’évoquais, c’est un changement de vie, un changement de priorités. Moi, ma priorité, c’est ma santé et celles de ma famille. Je cuisine beaucoup (car j’aime cuisiner), de plus en plus de recettes simples et goûteuses, respectueuses de mon corps et de mes envies. Et puis, il y a des jours où je n’ai ni le temps ni l’énergie de passer du temps en cuisine. Alors, j’ai appris à cuisiner des recettes rapides et toutes aussi savoureuses. Aujourd’hui, ma passion et mon envie de partager mes découvertes culinaires se transforment. J’ai envie de vous partager mon chemin et de vous aider à prendre votre propre chemin, pour votre santé et celle de la Terre.
Car pour moi, c’est devenu indissociable. Bien se nourrir, c’est respecter son corps. C’est aussi respecter la Terre qui nous nourrit. Découvrir les saveurs merveilleuses d’un produit de saison, mûri à point. Discuter avec des producteurs locaux de leur amour pour la terre et des produits qu’ils font pousser ou qu’ils élèvent, dans le respect de la vie. Se faire plaisir de temps en temps avec un aliment qui vient de l’autre côté de la planète, oui, dans le respect de ceux qui les produisent (chocolat, café, thé, épices). Et ceux ne sont pas de vains mots.
Je m’appelle Arielle. Je suis formatrice en cuisine créative. J’accompagne les personnes qui ont des intolérances alimentaires à réinventer leur cuisine, de façon saine et gourmande, tout en respectant leur santé et celle de notre belle Planète. Pour en savoir plus sur mes accompagnements et formations, suivez le lien –>
Et mon dernier projet vient de voir le jour. Deux livres de cuisine avec des recettes, des idées de menus, des zooms sur des légumes, des plantes aromatiques, des fleurs comestibles (côté jardin, santé et cuisine) ainsi qu’une rubrique : cuisine en liberté. Des recettes sans recette à la manière de nos grands-mères. Un peu de ci, un peu de ça et hop à table. De vraies magiciennes du goût. Une version été (c’est ici) et une version hiver avec en plus des recettes sans gluten sans lactose pour Noël (le lien est là pour en savoir plus).
Pour vous accompagner au quotidien sur votre chemin d’une cuisine saine (c’est à dire qui vous correspond, à vous…), gourmande (parce du riz cuit à l’eau avec un poisson trop cuit, ce n’est pas gourmand), je me forme au quotidien…
- Ecole Aesculape Lyon. Ecole de Naturopathie. J’ai fait la première année pour avoir un point de vue global sur la santé, la nutrition et les outils pour trouver une forme d’équilibre dans la vie. J’ai eu la chance d’avoir des cours en phytothérapie et aromathérapie. Etant fan de nature, cela me permet de ramasser quelques plantes comme l’ortie, l’achillée millefeuilles, le calendula, la verveine, la sauge, la mauve et autres aromatiques pour les faire sécher et préparer pour toute la famille des infusions qui font du bien.
- CFPPA du Rheu, en Bretagne. Je voulais comprendre la nature. Comprendre le cycle de la vie. Je me suis formée au maraîchage bio et j’ai fait mon stage dans une ferme en permaculture. Suite à mon déménagement à la fin 2018, je reconstruis un grand jardin pour redevenir autonome en légumes et aromates. J’avais réalisé un article sur mon ancien jardin que vous pouvez lire ici. Le nouveau va prendre un peu de temps. Le temps que la Nature nous délivre ses secrets. Qu’on la comprenne, un peu. Et que le jardin prenne forme.
- Au CFPPA de Florac, j’ai été formé en conserverie et séchage de fruits et légumes.
- Au CFPPA de Montmorot (à côté de Lons le Saunier dans le Jura), ceux sont des cours de transformation de plantes aromatiques et médicinales que j’ai suivis.
- Et je n’oublie pas l’héritage que m’ont transmis mes grands-mères, de fines cuisinières, chacune dans leur style. J’ai envie, ici, de leur rendre hommage. Sans le savoir, j’ai beaucoup appris d’elles. D’Augusta, ma grand-mère maternelle, je partage dans mes formations ma passion pour les mijotés. J’en suis fan, parce que c’est un gain de temps énorme à notre époque, où chacun d’entre nous court après le temps et tellement délicieux. Aux légumes, avec de la viande, du poisson, des laits de châtaigne ou de coco, je revisite les mijotés de mon enfance. De Maria, ma grand-mère paternelle, je partage son goût pour faire de petits riens tout un repas délicieux et abondant. Oui, ma grand-mère m’a appris à faire une soupe pour 4 personnes avec…. 1 seul œuf et du pain dur. Un délice ! Elle m’a donné le goût de transformer ces petits restes en véritables plats gourmands. Et il y a une chose que j’ai gardé d’elle… (en plus de la cocotte en fonte rouge qui me sert pour cuire le riz, préparer des poulets au caramel ou des mijotés en version 1 ou 2 personnes max), c’est l’odeur quand j’ouvrais le placard où était rangé les épices. Devenue adulte, dans les cuisines de mon chez-moi (oui, j’ai déménagé un bon nombre de fois), j’ai toujours dédié un placard aux épices. Et mes filles ont grandi avec l’odeur qui sortait quand elles ouvraient la porte… la transmission perdure. Dans leur chez elles, maintenant, il y a aussi un petit placard à épices 😉 Merci mes Mamies pour votre héritage, pour votre passion, pour vos astuces. Je pense à vous. Je vous aime ❤️
Un dernier souhait.
A travers mon blog Ma Cuisine a du sens, les formations et les conférences que je donne pour sensibiliser à une alimentation saine pour chacun d’entre vous, chacun d’entre nous, les accompagnements individuels pour être au plus près de vos problématiques alimentaires, je souhaite pouvoir apporter ma petite pierre à un monde plus respectueux de notre Terre, qui nous livre avec tant de générosité notre alimentation (alors que nous détruisons de l’autre côté notre terre nourricière – oui, certaines terres sont stériles aujourd’hui dans bons nombres partis de ce globe).
Ma Cuisine a du sens vous partage une cuisine, saine et gourmande, à l’écoute de votre corps, à l’écoute de la terre, à l’écoute des saisons.
Une cuisine qui a du sens et des sens.