Mon potager bio, esprit permaculture

Et si on parlait potager bio, permaculture, légumes et cuisine sans gluten ?

Pourquoi vous parlerai-je aujourd’hui, sur mon blog de recettes de cuisine sans gluten et sans lactose, de permaculture, de potager bio, de potager en carrés ou de culture de légumes ? Tout simplement, parce que mon potager bio, conçu façon permaculture fait partie de moi et bien plus encore… Je vous livre un de mes projets secrets… qui commence à apparaître dans ma présentation : blogueuse maraîchère en plaisirs gourmands, sans gluten, sans lactose.

Cela fait 8 ans maintenant que j’ai changé mon alimentation. Sans gluten, sans lactose, sans sucre de canne, je retrouve petit à petit ma santé. Par contre, je ne vais pas vous mentir. C’est un long processus. Et quand bien même, il m’est arrivé, parfois, d’avoir le moral dans les chaussettes. Saliver devant un bon pain de campagne avec du beurre m’arrive encore de temps en temps. Quand ce n’est pas devant un plat de lasagnes faites maison.

Mais le changement alimentaire a opéré en moi d’autres changements. Petit à petit, j’ai suivi mon chemin vers une alimentation saine et gourmande. Arrivée en Bretagne il y a tout juste 1 an, nous avons fait le choix délibéré de nous installer en pleine campagne, avec un peu de terrain pour pouvoir installer notre potager bio. Nous l’avions rêvé ! Et surtout, nous prenions toutes les informations sur les possibilités de cultiver de bons légumes bio, autrement.

potager bio permaculture sans gluten

Un bout de notre campagne avec une légère brume matinale

Notre potager bio AUTREMENT.

De façon naturelle, oui et en même temps, avec quelques petits trucs issus de la permaculture, du maraîchage sol vivant, des expériences réalisées dans des potagers en carré ou sur petites surfaces. Nous étions à l’affût sur Youtube et dans les bouquins de toutes les pratiques qui semblaient avoir du sens pour nous. Nous avons découvert Jean-Martin Fortier et son manuel d’agriculture biologique sur petites surfaces. Eliot Coleman et ses légumes en hiver. La permaculture de Sepp Holzer, « l’agriculteur rebelle » d’Autriche. Je suivais les essais de Joseph Chauffrey, dans son petit jardin urbain. J’assistais à des conférences. J’ai même eu la chance de pouvoir participer à 2 jours entiers sur le maraîchage sol vivant avec un tas de mini formations. Et je dévorais les écrits de la ferme du Bec Hellouin, des fermes d’Avenir et tant d’autres.

Démarrage de notre potager bio.

Tout d’abord, nous avons construit notre potager bio sur l’emplacement d’un ancien potager, laissé à l’abandon, il y a bien longtemps déjà. Beaucoup de cailloux, de grosses pierres, des tas d’orties, plantains, trèfles, pissenlits et chardons. Nous avons « emprunté » une petite parcelle d’herbes aux jeunes génisses qui nous tiennent compagnie dans le champ d’à côté.

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Nos voisines, les génisses.

Et c’est en octobre 2016 que nous avons commencé notre construction. Des plates-bandes surélevées de 30 cm, d’un bon mètre de large sur 2 ou 3 mètres de long ont vu le jour petit à petit dans l’espace alloué au potager bio. Un composteur fabrication maison, avec des palettes et des lattes de bois d’une ancienne cabane a été construit pour accueillir nos déchets (en attendant la construction d’un poulailler). Et enfin, une réserve d’eau fleurie dont le trop plein se jette dans une vieille baignoire inutilisée, qui à son tour, se jette dans le champ.

Pour nos plates-bandes, nous les avons nourries avec du bois, des feuilles mortes de l’automne, du fumier de vaches (elles sont justes à côté et elles sont élevées en bio !) et des orties. Pour finir, nous avons paillé avec soit de la laine de mouton (de chez Windhager – on peut en trouver dans les magasins de bricolage ou jardineries) soit avec de l’herbe ou des feuilles mortes. Notre potager bio était enfin prêt à … hiberner.

Car l’hiver est arrivé. Pourtant, j’avais tellement hâte de pouvoir m’occuper de mon jardin, de cueillir de bons légumes, de pouvoir les cuisiner ou de voir les jolies fleurs s’épanouir dans notre potager bio. Et puis, Eliot Coleman, avec ses légumes en hiver me donnait tellement envie de commencer à semer. Oui mais, le temps devait faire son œuvre. Et croyez-moi, il l’a super bien fait !!

Je me forme au maraîchage bio

Entre temps, je me formais au maraîchage bio. Stages, formation projets, visites de fermes, discussion avec des porteurs de projet comme moi. En effet, je suivais depuis octobre 2016 une formation intitulée de l’idée au projet, dispensée par la FDCIVAM 35. C’était dynamisant. Les échanges étaient magiques. J’avançais dans ma perception du métier et des possibilités.

Je rencontrais aussi, des maraîchers qui faisaient autrement. Ils sont peu nombreux mais il y en a. J’ai découvert la biodynamie, l’aromathérapie et les décoctions pour les plantes, le pouvoir incroyable des mycorhizes, la rotation des cultures, l’association des plantes ou le maraîchage sur sol vivant. J’ai aussi adoré le travail dans ce que j’appelle affectueusement « la bébé serre ». Faire des plants, les voir grandir, je trouve cela tellement beau ! J’adore !

Bon, l’hiver est là. Et le potager bio prend forme… sur le papier. Je dessine, je réfléchis. J’achète mes premières graines. Et aussi, j’échange, je troque pour me constituer une jolie banque de graines bio et non hybrides. Mon souhait : c’est qu’elles puissent se reproduire, année après année dans notre potager bio.

Pour Noël, je me vois offrir un calendrier lunaire pour le travail dans le potager bio. J’adore. Il y a quelques années, j’avais eu un premier potager en Savoie, que j’avais travaillé avec la lune. Résultats époustouflants. Je réitère pour notre nouveau potager bio breton. Du coup, l’hiver m’a permis de le parcourir, de prendre des idées, des trucs et astuces.

Premiers semis dans notre potager bio.

Enfin, j’ai commencé à semer. C’était un dimanche. Le 19 février 2017. Dans une mini serre d’intérieur de chez Windhager. Installée au bord de la fenêtre, elle accueillait mes premiers semis de salades, chou chinois, basilic, persil et fèves. Mais bon, la luminosité n’était pas encore au rendez-vous !! Les semis ont eu du mal à partir.

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Mes premiers plants de fèves sous un voile d’hivernage P30 de chez Windhager, dans le potager bio de Ma Cuisine a du sens

Pourtant, le 11 mars, je mettais en terre dans nos premières plates-bandes les fèves. Le 13 mars, je réalisais mes premiers semis en direct de carottes et de radis. Et le 19 mars, salades et chou chinois rejoignaient le potager bio, le tout sous un voile d’hivernage de Windhager (le fameux P30), un voile qui protège du froid mais qui laisse passer l’air et l’eau.

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Ma plate-bande spécial frais : mesclun, laitue à couper, épinards géants d’hiver, chou rouge de Russie, blettes

Fin mars, je préparais une nouvelle plate-bande de frais avec des mescluns : mizuna, laitue à couper, roquette, cresson, feuille de chêne. Et aussi, des blettes, épinards géants d’hiver et chou rouge de Russie (de la famille des chou kale). Dans cette plate-bande de frais, nous avons pu commencer à récolter fin avril, nos premières salades à couper. Juste un régal !

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La première bébés serre du potager bio de Ma Cuisine a du sens

Première serre à semis

Début avril, notre potager bio recevait dans notre première « bébés serre » les semis de tomates, courges, courgettes et fleurs. Puis, de rêves en idées glanées sur Pinterest, mon chéri me construit une « bébés serre » plus grande avec palette et vitre de douche, récupérée chez un voisin. Une vidéo sur Youtube nous indique comment réaliser une couche chaude (pour bien garder au chaud nos petits semis malgré les nuits encore froides et humides). Pour info, la vidéo est d’époque très très lointaine ! mais le principe est juste génial ! Sur la terre, nous mettons une épaisse couche de tonte de notre pré. Test. Ça marche ! Les semis s’en donnent à cœur joie ! Ils adorent. Et aujourd’hui, nous le rendent bien.

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Deuxième serre pour les bébés plants, en palette et vitre de douche du potager bio de Ma Cuisine a du sens

Petit truc dans notre potager bio pour un entretien minimum.

Quand j’ai des amis qui viennent à la maison, à la vue de notre potager bio, luxuriant, ils me font tous la même remarque. « Tu dois passer beaucoup de temps dans ton potager bio ! » Et bien, non. Pas tant que ça. Oui, nous avons travaillé tous les week-ends ou presque pour le construire. Oui, j’ai semé, planté. Mais, ce n’était pas tous les jours non plus.

Ce qui prend du temps dans un potager, c’est le désherbage (j’ai bien vu lors de mes stages en maraîchage bio, le désherbage des carottes à la main, c’est un travail de précision, presque chirurgical !). Et le truc qui fait la différence aujourd’hui dans mon potager bio, c’est que je ne passe pas de temps à désherber. J’ai supprimé cette tâche de mon travail au jardin.

Comment j’ai supprimé le désherbage dans mon potager bio.

Je vous explique : toutes nos plates-bandes sont paillées avec la tonte de notre « jardin ». Oui, bon, c’est plutôt un champ. Trèfles, orties, pissenlits, plantain, herbes à vache, etc… composent le paillis. Et avec cette couverture, pas ou très peu de mauvaises herbes arrivent à pousser. Et puis, souvenez-vous… Les plates-bandes ont été travaillées à l’automne. Elles ont été aussi couvertes à l’automne. Donc, pas de « mauvaises » herbes dans notre potager bio au printemps. La terre était souple, pleine de petits vers de terre qui avaient fait leur travail de labour. Ils s’en étaient donné à cœur joie pour aérer la terre. Le top !

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Nos plates-bandes sont recouvertes d’un paillis de tonte de l’herbe du champ pour éviter de désherber

Et pour planter, un vrai régal. Je jardine avec des gants de chez Rostaing (chaudement recommandés par la ferme des Millefeuilles, installé en micro ferme et permaculture au nord de Rennes, proche du Mont Saint-Michel). J’écarte mon paillage, je fais un trou à la main (souvenez-vous, les petits vers ont fait leur job et la terre est souple, malgré un sol assez argileux et dur comme de la pierre) et je plante mes jeunes plants. Je remets la terre, recouvre de paillis. Et le tour est joué ! Je n’utilise pas d’outils pour planter.

Les récoltes de notre potager bio

Depuis la fin avril, notre potager bio nous donne de bons et beaux légumes. Les paniers récoltés sont un vrai bonheur pour les yeux et les papilles : les mescluns ont laissé place aux batavias et laitues, qui ont laissé place aux pourpiers. Une fois les épinards géants d’hiver mangés, l’arroche rouge, un épinard d’été, rouge a pris le chemin de nos assiettes ! Le chou rouge de Russie donne régulièrement. Ces feuilles sont riches en vitamine C et font notre bonheur dans la petite crème du matin ! Les fèves étaient délicieuses en salade. Et j’avoue en avoir congelé quelques-unes pour les ressortir à Noël avec toute la famille !

De beaux légumes

Radis, blettes à couper, blettes à carde rouges, jaunes et vertes, oignons, ail rose de Lautrec, carottes, betteraves se succèdent. Les fleurs de courgettes (la recette des beignets sans gluten est là) puis les courgettes rondes de Nice, courgettes longues (une recette de farcis sans gluten ici), les tomates et haricots verts affolent nos papilles. Un ami m’a donné des plans de tomates cœur de bœuf et des cornus des Andes. C’est juste merveilleux. J’avais pu troquer des graines de tomates cerises. Elles sont en train de faire le bonheur de ma petite puce. Car je suis en train de les préparer confites à l’huile d’olive. Un régal en perspective pour cet hiver !

Des aromates et fleurs comestibles investissent notre potager bio.

Les aromates et fleurs comestibles ont aussi leur place dans notre potager bio ! Thym, ciboulette, sauge, marjolaine, laurier, romarin, menthes (menthe marocaine, menthe poivrée et menthe glaciaire, ma petite dernière donnée par Béatrice du Jardin Kalon Gwez (un article sur ce magnifique jardin ici). Et aussi, aneth, fenouil, oseille, pimprenelle, coriandre, coriandre vietnamienne (j’en parle dans la recette de mon flan de poisson). Huitre potagère, fleurs de bourrache, fleurs de calendula, graines de lin. Sans oublier le basilic grand vert et le basilic thaï, légèrement poivré.

Les récoltes à venir dans notre potager bio…

Et ce n’est pas fini !! Notre potager bio continue. Après avoir semer les poireaux en godet, ils ont rejoint les plates-bandes, çà et là. Un concombre long de Chine est en train de faire de magnifiques fruits. Tout comme un physalis tomatillo pourpre. Vous devez connaître le physalis qui donne des fruits appelés aussi amours en cage ? Et bien, moi, j’ai voulu la même chose mais au lieu d’être orange, le fruit sera pourpre. A suivre… Mais, découvrez déjà la fleur… magnifique.

Sans oublier, chou kale, claytone de Cuba et laitue à couper qui ont rejoint récemment un petit morceau de plate-bande, resté à nu.

L’automne est le début des semis des légumes d’hiver dans notre potager bio.

En septembre, dans notre potager bio, je recommencerai les semis de mesclun, coriandre, navets blancs (variété snow ball, tout un programme !), navets longs de Caluire, radis noirs et betteraves. Et un chou-fleur qui est passé au travers des fortes chaleurs de cet été. Avant les premières gelées, je pourrais récolter mes courges : pâtisson, courge spaghettis, potimarron, patidou et courges Lady Godiva.

La Lady Godiva, une courge pas comme les autres

C’est cette dernière qui donne les graines de courge vertes que l’on achète en magasin bio. Cette petite graine est une pure merveille pour les messieurs qui souhaitent anticiper des problèmes de prostate ou pour les aider à en atténuer les désagréments. Les graines de courge sont aussi excellentes pour les personnes ayant des vers. Manger en quantité relativement importante au moment de la pleine lune, elles ont une action de balayage des petits indésirables. Sinon, elles sont parfaites grillées à sec dans une poêle au moment de l’apéritif ! Et elles entrent dans la composition de ma pâte à tarte végan sans gluten sans lactose de mon gâteau glacé au chocolat cœur caramel beurre salé ou dans mes tartelettes à la crème de framboises.

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Courge Lady Godiva, en train de mûrir dans le potager bio de Ma Cuisine a du sens

Enfin, à l’automne, ce sera aussi l’occasion pour nous de refaire 2 plates-bandes (les toutes premières, qui étaient pour nous des tests). A l’usage, nous avons préféré les plates-bandes réalisées avec des bordures en bois sur les grands côtés et pierres (sur les petits côtés). Pour finir, réaliser une plate-bande qui est resté tout l’été en jachère. Elle nous servait de compost des feuilles coupées, légumes abîmés. Et enfin, en créer 2 nouvelles, qui accueilleront l’an prochain, ail, oignons, échalotes (à l’emplacement des actuelles courges).

Et voilà. La saison est loin d’être terminée. Car, finalement, je pense que je vais tester les légumes en hiver proposés dans le livre d’Eliot Coleman. En effet, mon chéri m’a construit une deuxième « bébés serre », juste à côté de la maison. J’ai vraiment envie de tester les enseignements glanés çà et là. Mais aussi, lors de ma formation en maraîchage bio, que j’ai commencé il y a quelques jours.

Quelques mots sur mes projets secrets…

Enfin, dans les projets « secrets », j’aimerai pouvoir étendre notre potager bio pour pouvoir cultiver quelques légumes et fleurs pour lesquels je suis tombée en amour, comme diraient les québécois. J’ai adoré les fleurs de bourrache, les fleurs de lin et les pieds d’alouette. Et il y en a encore bien d’autres à découvrir et à cultiver. Je pense aux pensées, aux capucines et pourquoi pas aux roses. Et à toute celles que je ne connais pas encore. J’ai tout simplement adoré cuisiner avec des fleurs. C’est tellement joli sur un plat ! Tout de suite, c’est un rayon de soleil qui entre dans votre cœur ! comme ici sur un porridge au chocolat ou sur une tablette de chocolat (retrouvez la recette de la tablette de chocolat ici).

De plus, les mescluns et aromatiques m’ont passionné. Je voudrais encore diversifier mes aromatiques et découvrir de nouvelles variétés. Car j’ai encore tellement à tester, cuisiner et gouter !

J’espère fortement pouvoir l’étendre pour agrandir la production. Pour une table d’hôtes ? Des paniers à la ferme ? Des livraisons dans des restaurants ? … Qui sait ? L’avenir nous le dira. En tout cas, j’y travaille.

En attendant, mon potager bio n’a pas fini de recevoir de nouveaux hôtes. Et moi, de m’émerveiller chaque matin, lors de mon petit tour matinal, les pieds dans la rosée à regarder fleurs et légumes poussés. Je me connecte à lui et lui à moi. Je ressens la fraîcheur de l’herbe sous mes pieds. L’odeur de l’herbe fraîchement coupée est un doux parfum matinal. Je ressens la chaleur de la terre montée en moi. Mon potager bio me ressource. Il me donne force et énergie pour continuer mon chemin.

D’autres images du potager bio de Ma Cuisine a du sens sur Pinterest. Et l’actualité du potager ou des recettes sans gluten sans lactose sur Instagram. Sans oublier des idées de menus, des citations inspirantes et l’actualité dans les pays francophones du sans gluten, sans lactose, de la permaculture et de l’agriculture bio sur la page Facebook de Ma Cuisine a du sens.

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2 Réponses A "Mon potager bio, esprit permaculture"

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    Albane 21 février 2018 (8 h 22 min)

    wahoooo trop cool ça le rêve mais je suis en ville en appartement ….

    • comment-avatar
      Arielle Ucheda 22 février 2018 (9 h 37 min)

      Bonjour Albane, Oui, j’avoue que j’ai attendu des années pour avoir ça… j’étais aussi en appartement il y a un an et demi. Et c’est mon petit coin de paradis et de ressourcement. Actuellement, je suis en train de l’aménager sur le papier et prochainement, je vais commencer les premiers semis 😉 Belle journée.

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