Trouver son bonheur sans gluten, sans lactose et sans sucre de canne et revenir les bras chargés de bonnes et belles choses d’un salon bio ? Défi relevé ce week-end à Vivez Nature à Lyon.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas rendu sur mon blog. Beaucoup de travail (celui qui me fait vivre pour le moment). Je vous raconterais tout dans un prochain billet. Mais, pour l’heure, place à la découverte, à la dégustation et aux belles histoires d’hommes, de produits et d’entreprises.
Samedi après-midi, grand froid sur Lyon. Nous poussons donc les portes du salon Vivez nature (qui se tient encore jusqu’à demain, lundi 25 novembre 2013), à la recherche de bons produits et de coups de cœur. Nous avons déambulé dans les allées jusqu’à la fermeture du salon, discutant avec des passionnés de leurs produits, de leur entreprise. De belles histoires humaines, du travail et des produits avec des valeurs de développement durable. Une promenade dès plus réjouissante pour le cœur, l’esprit et l’estomac !!
Le plein de Xylitol, sucre à index glycémique 0
Terme barbare, à l’allure pas très nature d’ailleurs pour ce nectar pourtant très naturel… le sucre de bouleau. Et oui, si vous êtes intolérant au sucre de canne ou sucre de betterave comme moi, et cela marche aussi pour les diabétiques, voici une belle alternative au sucre : le Xylitol. Goût du sucre mais avec le petit plus que je trouve très sympa en pâtisserie : sa légère fraîcheur en fin de bouche. Excellent dans une tablette de chocolat… Oui, oui, la recette très bientôt. Les tablettes de chocolat sont déjà, Mmmmm !!! mais j’affine pour le moment. Alors à suivre très prochainement sur le blog….
Quelques propriétés très intéressantes du sucre de bouleau :
- 2 fois moins de calorie que le sucre
- Même saveur que le sucre
- Index glycémique de 8 (consommation possible pour les diabétiques)
- Se cuisine
- Contribue à la minéralisation des dents
- Non cariogène
- 100 g de sucre = 50 g de Xylitol (en cuisson)Bon, le prix est tout de même à 19 € le kilo. J’avoue, je ne l’utilise pas tous les jours. Mais à tester absolument pour se faire plaisir…
www.argousier.com
Une huile pour le visage, des huiles pour la cuisine
Alors, sur ce salon, découverte de quelques huiles très sympas. Tout d’abord, j’étais abonnée à l’époque à une huile du soir pour le visage de la marque La Sultane de Saba. Huile à base de pépins de figue de Barbarie, c’était une anti-rides formidable et cela donnait une peau beaucoup plus élastique. J’ai envie d’aller vers quelque chose de plus naturel aujourd’hui que ces cosmétiques un peu pré-fabriquer. Alors, quand je suis tombée sur un stand me proposant une huile de pépins de figue de Barbarie, Bio et 100 % pure, j’ai sauté le pas. Juste 2 ou 3 gouttes au fond de la main, pour la chauffer un peu (comme cela, elle s’étale beaucoup mieux sur le visage et le cou) et me revoilà avec mon huile du soir préférée.
Huiles pour la cuisine, découverte d’une petite huilerie dans le Jura…
Pour la Cameline, j’aime en faire des vinaigrettes pour les salades, avec son petit goût d’herbe, bien prononcé. Une cuillerée de miel, une de moutarde Bio (bien choisir votre moutarde, sans additif !), de l’huile de Cameline (que l’on peut couper légèrement avec une huile neutre comme le pépin de raisin) et un peu d’eau pour désépaissir la vinaigrette sucrée, salée que j’affectionne particulièrement et qui étonne régulièrement mes convives.
Châtaignes et cèpes séchés d’Ardèche.
Un Coteau du Layon en Bio et sans sucre ajouté … c’est pour moi !
Je suis fan des vins blancs moelleux. Mais avec une intolérance au sucre et aux levures, c’est toujours très délicat. Car, dans un vin doux, il vinifie en ajoutant du sucre bien souvent. En discutant avec le vigneron, Mr Blondeau, du domaine de Gérard Leroux, père de son épouse Lauriane Blondeau-Leroux, il m’explique qu’il n’ajoute pas de sucre dans son vin. Je tends l’oreille et mon verre pour une dégustation des cuvées 2012 et 2011. Passé en Bio en 1964, le domaine Gérard Leroux est un des premiers vignobles français à avoir changer son mode de travail. Respectueux de la nature et de ses ingrédients, le domaine travaille son Coteau du Layon avec un cépage Chenin. Une taille exigeante et courte, limitant volontairement le volume du raisin, le vigneron m’expliquait qu’il enlevait les feuilles côté est (soleil levant) et les laisser côté ouest (soleil couchant) pour permettre au raisin de monter en température doucement avec le soleil du matin mais ne pas brûler avec le soleil de l’après-midi. La récolte se fait très tardivement (octobre) et en tri successif (5 à 6 passages sont nécessaires afin de ne récolter que le raisin à maturité). Beaucoup de passion sur ce vin, pour un résultat fort appréciable. Nous avons aussi craqué pour les 37,5 cl. A deux, c’est quand même sympa de pouvoir sortir une petite bouteille pour une soirée, avec un foie gras du Sud-ouest, un cappuccino de champignons des bois ou une poêlée de Saint-Jacques à la fondue de poireaux.
Et ensuite…
Que faire de la laine de mouton ? Des coussins, des matelas et des couettes !!! avec Ardelaine
C’est l’histoire de l’Ardelaine, coopérative de développement local ardéchoise. L’histoire de cette SCOP, est pour moi une très belle histoire humaine, pour sauver une région, des emplois et surtout utiliser un produit que l’on trouve partout sur la planète : la laine de moutons. Les personnes travaillant pour cette entreprise se retrouvent autours d’un projet commun qui est plus qu’un simple travail. C’est un projet de vie, un esprit auquel on adhère, une envie commune de réfléchir, travailler et se développer ensemble et autrement. Vous l’aurez compris, j’ai été passionnée par cette histoire et ses produits. J’adhère complètement à cette éthique de travail et de pensée. Bon, vous me direz, et alors, qu’est-ce que tu as acheté ? Pour le moment, des coussins. Mais nous réfléchissons pour le matelas et la couette. Pourquoi ? Parce que la laine est un climatiseur naturel. Excellent isolant du froid comme du chaud, elle régule aussi l’humidité. Elle est imputrescible. Elle a la capacité aussi de purifier l’air grâce aux chaînes d’acides aminés qui la composent et qui permettent de neutraliser plus particulièrement les substances nocives comme le formaldéhyde (dans les colles, peintures, résines). Vous avez compris, je suis fan… et le site de production se visite ou l’équipe vous accueille aussi dans un lieu de gourmandise (avec un restaurant aux saveurs locales et bio), de détente (avec une librairie et un café-croq), des ateliers pour petits et grands et des fêtes à ne pas rater.
Des graines, des graines, des graines et des semences libres de tous brevets, c’est Kokopelli.
Comme chaque fois que nous visitons ce type de salons, nous nous retrouvons sur le stand de Kokopelli. Cette association rassemble tous ceux qui souhaitent préserver le droit de semer des semences potagères et céréalières de variétés anciennes ou modernes toutes libres de droits et reproductibles. Et oui, si vous ne le saviez pas, nos maraîchers, arboriculteurs, céréaliers ont l’obligation chaque année de recommander des graines hybrides et non reproductibles pour leurs cultures à des grands groupes mondiaux (qui sont d’ailleurs plus tournés vers la finance et les dividendes aux actionnaires qu’aux bienfaits de l’alimentation pour tous). Nous aussi, d’ailleurs, simples jardiniers, nos graines ne sont plus celles du temps de mes grands parents. Elles sont génétiquement modifiées et surtout non reproductibles. Comment, dans ces conditions, aller vers une alimentation plus sûre et pour tous alors que la matière première : les graines sont aux mains de grands groupes financiers. C’est comme cela, que l’on aboutit à des intolérances alimentaires. A force de jouer aux apprentis sorciers avec la nature, la nature se rebelle et nous détruit, en nous nourrissant. C’est un comble tout même !… Bon, je vais m’arrêter là, car cela m’énerve profondément. Et je préfère garder espoir en l’être humain. Un jour, nous arriverons à prendre les bonnes décisions, pour nous, nos enfants et tous les êtres vivants de cette planète.
Donc, revenons à Kokopelli. Cette année, nous avons craqué pour leur méga encyclopédie qui rassemble 2 700 variétés ou espèces de fruits, légumes, céréales ou fleurs. Chaque variété est décrite avec les caractéristiques qui lui sont propres ainsi qu’avec de nombreuses informations quant à son origine historique. Belle idée de cadeau de Noël pour les jardiniers et amoureux de la nature, notre mère à tous. Un très beau film l’a montré sur les écrans, mais il faut aller le voir autrement que par ses effets spéciaux, son budget colossal, son matraquage marketing (à l’époque de sa sortie en cinéma, j’avais refusé d’aller le voir à cause de cela) et le nom de son réalisateur : AVATAR. J’ai aimé le fond du film, dans sa simplicité et son rapport à la Terre-mère et j’espère qu’un jour le maximum de personnes en prendront conscience.
Aucune réponse A "Ma visite au salon Vivez nature de Lyon, samedi 23 novembre 2013"