Découvrez ma visite au salon Primevère de Lyon, ce week-end de mars 2013
Ce week-end se tient le salon Primevère au parc des Expositions de Lyon. Actuellement en vacances, nous profitons d’aller faire un tour ce vendredi, premier jour d’ouverture du salon.
Beaucoup de monde et pas mal de professionnels qui viennent s’approvisionner directement auprès des exposants. On les reconnaît au diable qui pousse avec une pile de cartons dessus. C’est la deuxième année que nous fréquentons ce salon. L’an dernier, nous l’avions fait avec une amie restauratrice et nous connaissons déjà quelques bons plans et belles adresses. Puis, c’était l’opportunité pour nous de nous réapprovisionner en bons produits, qui commençaient à manquer dans les placards.
Petit tour d’horizon de nos achats…
Charcutaille…
Monsieur DEVIDAL nous explique qu’il a fait ce choix avec sa femme depuis plus de 25 ans et qu’il ne regrette pas. Au départ, ils ont commencé tout petit, puis, ils se sont agrandis et ont investi dans une machine qui permet d’enlever l’air dans la farce qui constitue le saucisson « car c’est l’air qui oxyde le saucisson et il n’y a que du matériel professionnel qui permet d’avoir un résultat garanti », nous raconte, passionné, Mr Devidal. Comme cela, pas besoin d’additif qui fait le liant dans le saucisson. Le saucisson est compact et a un goût superbe. De plus, il nous explique qu’il travaille avec des porcs élevés en Auvergne. Le scandale Findus revient en fond de discussion. Il accorde de l’importance à la traçabilité, au local et au bien manger. Il adore faire les marchés, cela lui permet aussi de s’approvisionner pour sa petite famille auprès d’amis producteurs. A découvrir donc…
Saveurs d’ailleurs…
Nous continuons avec la maison Masalchi, spécialisée en épices bio. Mon amie restauratrice m’avait fait découvrir l’an dernier des mélanges très sympas, aux noms évocateurs : poudre de Sambhar (mélange de coriandre, pois chiche, pois cassé, cumin, fenugrec, curcuma, moutarde et piment) et Panch Phoron (carvi, fenugrec, moutarde jaune, moutarde noire fenouil). J’arrivais à la fin de mes pots. L’avantage, c’est que j’ai pu acheter des recharges pour mes pots (épices en sachet). Puis, j’ai voulu tester 2 autres épices, que j’ai acheté en pot de 34 g : le curry Indien (coriandre, fenugrec, curcuma, cumin, poivre noir, cannelle, moutarde, gingembre, girofle, piment) et le korma (coriandre, cannelle, cumin, gingembre, paprika, piment doux, cardamome, ail et girofle).
Dans le catalogue Primevère, nous apprenons que Masalchi est un mot inspiré de l’Hindi, qui désigne la personne qui mélange les épices. Et la petite entreprise familiale de Noyant d’Allier dans le 03, privilégie qualité des produits utilisés pour confectionner plus de 100 références d’épices et une vingtaine de mélanges, le tout moulues sur meule de pierre.
Pour ma part, j’ai un petit placard destiné au rangement des épices, sel, poivre et miels. Et dès que l’on ouvre la porte, c’est un vrai feu d’artifice de sensations olfactives. Ce placard était important pour moi, en souvenir de ma grand-mère. En effet, elle aussi, ranger ses épices dans un placard, et dès qu’on entrouvrait la porte, une farandole d’odeurs venues d’ailleurs s’en dégager. Souvenirs d’enfance…
Des huiles d’ici et d’ailleurs
Avec la maison Huiloreine, mon amie restauratrice m’avait fait découvrir l’an dernier l’huile de lin (dans la vinaigrette ou comme on nous l’a conseillé sur le stand, une cuillère à café tous les matins – bon pour les Omégas 3) et l’huile de courge grillée (un filet dans une soupe de butternut ou de courge, un régal). Nous sommes repartis avec l’huile de lin et l’huile de courge nature. A tester dans des prochaines recettes de cuisine.
Ça pousse et c’est bon pour la santé.
Il y a quelques années, j’avais testé les graines à germer. L’été, c’est super bon dans des salades ou des sandwiches. J’avais investi dans un germoir en plastique. Oui, je sais. Pas super.
Là, sur le stands des Moulins d’Alma, je découvre le germoir en verre et inox. Un design sympathique (il irait bien sur notre étagère dans la cuisine !), avec une coupelle en terre cuite qui joue le rôle de réceptacle lorsqu’on retourne le pot en verre pour égoutter l’eau de rinçage des graines. Investissement culinaire de l’année (l’an dernier, c’était la cocotte en fonte que vous découvrirez très prochainement dans la recette du blanc de seiche au citron et à la ciboulette).
2 germoirs sur leur socle avec la coupelle et test sur des graines de radis. A suivre… si j’osais, je vous dirais, « silence, çà pousse !!! »
Un goût inclassable… ce n’est ni sec, ni doux, une pure merveille à prix très doux.
Lors d’un repas de Saint Valentin, nous avions goûté dans un restaurant lyonnais un vin blanc que l’on classerait dans la rubrique inclassable. Ni sec, ni doux, une saveur hors du commun, nous nous étions renseignés auprès de la restauratrice qui nous avait expliqué qu’elle se fournissait auprès du producteur et que justement, il faisait le salon Primevère (2012) dans quelques jours. Qu’à cela ne tienne, direction le stand : Domaine Laroque, producteur de vins de Bergerac, situé à Saint Antoine de Breuilh. Le vin est cultivé en biodynamique. Et là, déception, il n’en avait plus. « Mais, M’ssieur Dame, l’an prochain, passez-nous une commande, pour qu’on puisse vous réserver un carton ! ». Donc, chose faite en 2013. 15 jours avant le salon, nous passons une commande de 12 bouteilles de 50 cl. Nous passerons les prendre vendredi.
Nos cousins québécois
Et oui, le sirop d’Erable fait partie des sucres que je pourrais utiliser. C’est un peu cher quand même. Mais une ou deux fois par an, je m’approvisionne en sirop et fondant (sur le marché de Noël de la Place Carnot, à Lyon, il y a un marchand qui fait un vin chaud à base de sirop d’Erable et bien d’autres trucs, et son slogan est : « le vin du Caribou, c’est bon et çà vous fait du biiiiiiien », avé l’accent québécois). Puis le tonton de mes puces vit au Canada. Alors de temps en temps, ma grande puce a droit à SA boîte de sirop d’Erable, qu’elle « boit » (si si, je vous assure) en moins de temps qu’il faut le dire. Pour cette fois-ci, nous nous approvisionnons en fondant d’Erable et en flakes (nouveauté de l’année). Du sucre d’Erable en pétales et légèrement soufflées. Un effet très sympa en bouche. Je l’imagine très bien en décoration sur une glace à la lavande…. Mmmmm. En tout, cas, je n’ai pas attendu pour tester mon fondant d’érable : un Bo Bum de canard laqué au fondant d’érable à ma façon.
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