Viande mijotée pour les froids d’hiver, en cuisson douce, sans gluten, sans lactose au lait de châtaigne et sa purée de patates douces, très doudou pour les intestins fragiles (SII).
La Fête de la Gastronomie se prépare un peu partout en France. Si vous souhaitez découvrir les évènements proches de chez vous, n’hésitez pas à aller sur le moteur de recherche du site de la Fête de la Gastronomie ou de les suivre sur Facebook. De mon côté, je continue à avancer sur les recettes populaires revisitées sans gluten, sans lactose. Et pour cette semaine, j’avais envie de vous proposer une recette qui me vient d’une amie, Sylvie, auteur culinaire et passionnée de cuisine saine et gourmande. J’ai découvert ses mijotés de joue de porc au lait de châtaigne quand elle avait un restaurant dans le centre de Lyon, à proximité de mon bureau. Un vrai bonheur de déguster ces mijotés : moelleux, gouteux, sains et parfait pour mon corps et mon ventre d’intolérante alimentaire que je suis. Pour cette recette, j’ai eu envie d’utilisé de la sauge que je venais de planter dans mon carré d’aromatiques. Et pour une douceur exquise, le mariage de la patate douce en purée avec le mijoté de porc est parfait pour les intestins fragiles des personnes ayant le syndrome de l’intestin irritable (ou colopathie fonctionnelle ou SII). Une recette à découvrir, sans plus tarder.
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 1h30
Ingrédients pour 6 personnes
900 g d’échine de porc fermier (idéalement bio)
2 cuillères à soupe de moutarde
10 feuilles de sauge fraîches (ou une cuillère à soupe de sauge séchée)
1 carotte
1 oignon
1 gousse d’ail
250 ml de lait de châtaigne (avec 25 g de farine de châtaigne + 500 ml d’eau)
2 à 3 belles patates douces
Découper la viande en cubes et l’enduire de moutarde. Ajouter la sauge. Laisser reposer le temps de préparer votre lait de châtaigne et découper vos légumes.
Préparer le lait de châtaigne. Dans une casserole, délayer la farine de châtaigne avec l’eau froide. Porter à ébullition, puis baisser le feu. Faire cuire 3 minutes à feu doux, en mélangeant régulièrement. Filtrer avec une passoire fine. Ce lait de châtaigne peut se conserver au frais dans une bouteille en verre 24h à 48h. Agiter avant de l’utiliser car un dépôt normal peut se former.
Émincer la carotte (si elle est bio, vous pouvez simplement la brosser sous l’eau fraîche et la cuisiner avec la peau. Elle gardera tous ses nutriments), l’oignon et l’ail.
Dans une cocotte en inox (comme ici avec un thermostat) ou un faitout en fonte, déposer la viande, les légumes et le lait de châtaigne. Saler, poivrer et faire cuire à l’étouffée à très petits feux (selon les principes de cuisson douces, soit moins de 100°C pour que tous les ingrédients gardent leurs nutriments et puissent vous les restituer lors de la digestion) pendant 1h30 au moins.
Préparer la purée de patates douces. Éplucher les patates, les couper en tranches et les mettre dans une casserole avec un peu de lait de châtaigne. Saler, poivrer et laisser mijoter à feu doux 15 minutes environ (le temps que les patates douces soient cuites et fondantes).
Dans les assiettes, servir quelques morceaux de viande avec les légumes. Mettre une belle louche de purée de patates douces. Faire un puits et verser de la sauce de la viande dedans. Un vrai plat doudou pour l’hiver comme nos grands-mères savaient nous concocter.
Conseil culinaire
Sylvie, dans sa recette proposée dans son livre « Mes compositions saines et gourmandes » utilise 250 ml de boisson à la châtaigne que l’on peut trouver en magasin bio et 1 cuillère à soupe de purée de châtaigne. Pour ma part, je ne peux pas utiliser ces boissons car certains ingrédients ne me conviennent pas et je trouve tellement plus simple (et moins cher) de réaliser son lait avec une cuillère à soupe de farine de châtaigne !
J’ai utilisé la patate douce car je suis intolérante à la pomme de terre. J’aurais pu utiliser de l’igname (certains producteurs français en cultivent depuis quelques temps !). Mais pour plus de simplicité, cette recette peut parfaitement se réaliser avec un écrasé de pommes de terre, nappée de sauce à la sauge et au lait de châtaigne. Si je recherche dans ma mémoire sensorielle et au temps où je pouvais manger la purée que me faisait ma grand-mère, je crois me souvenir que c’est juste divin.
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